Florian Royer – La Jamaïque avant Bob Marley – Un délicieux plongeon en 8 épisodes dans l’Histoire de la musique jamaïquaine !

Aucun commentaire
Culture

Si vous êtes amoureux de Reggae et d’Histoire, alors Culture Dub vous recommande le podcast « La Jamaïque avant Bob Marley » produit par Florian Royer et réalisée par Sophie Charon sur les ondes de France Musique, un plongeon dans l’Histoire de la musique jamaïcaine de 1930 à 1970 en 8 épisodes, avec les interventions de Jérémie Kroubo-Dagnini, Bruno Blum, et de nombreux activistes nous parlant de Mento, de Rhythm and Blues, de Jazz, de Ska, de Rocksteady, mais aussi de politique, de Rastafari et de Sound System !

La Jamaïque avant Bob Marley

 

Écouter le Podcast « La Jamaïque avant Bob Marley » de Florian Royer sur France Musique en cliquant ici

« Avant que l’image et le style de Bob Marley ne s’imposent au monde comme les emblèmes de la musique jamaïquaine, avec leur cortège d’exaspérations et de caricatures, l’île était déjà le berceau de nombreux musiciens. Les écrasantes figures de Bob Marley, de Jimmy Cliff et de Peter Tosh masquent malgré elles les origines de la musique jamaïcaine. Avant le reggae, des artistes jamaïcains ont inventé le mento, développé le shuffle, d’autres ont suivi les traces des jazzmen américains. En remontant aussi loin que possible, la musique jamaïcaine est indissociable des spiritualités. Celles apportées par les esclaves, celles imposées par le christianisme, jusqu’au rastafarisme créé dans les années 1930 et dont plusieurs musiciens se sont réclamés bien avant Bob Marley, tels que Count Ossie et Don Drummond. »

Les tambours déracinés (du XVIe siècle aux années 1920) (1/8)
La Jamaïque est colonisée à partir de 1494, d’abord par les Espagnols puis par les Britanniques. Dès leurs premières décennies de présence, les Européens mettent en place un système de traite négrière. Les Africains déportés, coupés de leurs cultures, apportent leur patrimoine musical sur l’île.

Les premières vedettes jamaïcaines (1930-1940) (2/8)
Des Caribéens, dont plusieurs musiciens issus des colonies britanniques, s’exilent à Londres à la recherche d’opportunités. En 1930, le couronnement de l’empereur d’Ethiopie entraîne l’apparition d’une nouvelle religion en Jamaïque : le rastafarisme.

Le mirage londonien (1940-1950) (3/8)
Durant la Seconde Guerre mondiale, le Royaume-Uni met ses colonies à contribution. Londres attire les habitants des colonies, afin de rebâtir le pays. En 1948, l’Empire Windrush accoste au Royaume-Uni, à bord, des Jamaïcains, Trinidadiens, Barbadiens, venus chercher du travail et une vie meilleure.

La naissance des sound-systems (1950-1954) (4/8)
La mode du mento bat son plein, le style est prisé par les touristes, notamment américains, qui viennent visiter l’île. Le développement de l’aviation rend la Jamaïque facilement accessible depuis des États-Unis. Les premiers studios ouvrent et les sound-systems apparaissent.

Les élèves de l’Alpha (1954-1957) (5/8)
Le mento est supplanté par le rhythm and blues. Les Jamaïcains raffolent de cette musique américaine, diffusée dans les sound-system. Toute une génération de musiciens sort de l’Alpha Boys School, ce sont les futures vedettes de la musique jamaïcaine, celles du ska, du rocksteady et même du reggae.

La vague du shuffle (1957-1960) (6/8)
La fin des années 1950 est marquée par des tensions raciales au Royaume-Uni. Elles dégénèrent en émeutes entre Noirs et Blancs. Alors que le rhythm and blues passe de mode aux Etats-Unis, les producteurs jamaïcains doivent faire face à cette pénurie pour alimenter les sound-systems.

L’indépendance au rythme du ska (1960-1965) (7/8)
La Jamaïque obtient son indépendance le 6 août 1962. Mais les problèmes sociaux perdurent, les mêmes élites tiennent le pouvoir. Une nouvelle musique s’impose : le ska, propulsé à l’international par Millie Small et Jimmy Cliff.

Les fleuves de sang (1965-1970) (8/8)
Fraîchement indépendante, la Jamaïque fait face à une crise sociale, dont la pauvreté et le manque d’emplois sont les principaux facteurs. Le rocksteady, dernier jalon avant le reggae, naît dans cette atmosphère contestataire.

Duke Reid Sound System

Après une écoute complète Culture Dub vous recommande passionnément ce podcast bien évidemment pour un plongeon dans l’Histoire de la musique jamaïquaine, ces musiques qui ont fait qu’un jour existe le Reggae et donc le Dub, mais aussi pour le nombre de titres que l’on entend si rarement sur les ondes, des titres qui font l’Histoire de cette île des Caraîbes, des percussions Nyahbinghi au Rocksteady en passant par de superbes versions des périodes Mento (Calypso jamaïcain), Rhythm and Blues, Jazz, mais aussi avec de superbes interventions de Jérémie Kroubo-Dagnini qui a entre autres écrit « Les Origines du reggae : Retour aux sources. Mento, ska, rocksteady, early reggae » sorti en 2008 et co-écrit le documentaire « Le Souffle du reggae » ! Mais aussi des explications de Bruno Blum, spécialiste de la musique jamaïcaine, musicien et producteur, surnommé Doc Reggae, qui a entre autre écrit « Le Reggae » sorti en 2000, « Bob Marley, le reggae et les rastas » en 2010, connu pour les magnifiques rééditions des albums Reggae de Serge Gainsbourg, pour la production de l’incontournable « The War Album  » et bien évidemment pour son fameux album « Nuage d’Éthiopie » !

Écouter le Podcast « La Jamaïque avant Bob Marley » de Florian Royer sur France Musique en cliquant ici

Large Up Florian,
AlexDub

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous devez remplir ce champ
Vous devez remplir ce champ
Veuillez saisir une adresse e-mail valide.

keyboard_arrow_up