Festival la 7ème Vague à Bretignolles sur Mer (85)
Les 18 et 19 mai derniers, le festival La 7ème Vague a connu un tsunami tant par les conditions météorologiques que musicalement parlant ! Récit de ce périple vendéen à la hauteur de nos espérances…
Vendredi 18 mai 2012 – Part 1 :
Depuis plusieurs mois déjà l’impatience se faisait ressentir à l’idée de débuter la saison estivale des festoch’ 2012 ! Nous voilà donc, enfin le 18 mai, on the road pour le festival La 7ème Vague à Brétignolles- Sur-Mer (85). Après un accès au festival vendéen des plus abrupts (des contrôles de gendarmerie partout, et une file d’attente à ne plus en finir pour arriver jusqu’au camping), nous nous décourageâmes pas une seconde ! Quelques verres entre amis et nouveaux voisins du week-end, et nous nous dirigeons vers le lieu des concerts et là il est déjà 21H30… La soirée du vendredi avait pourtant un gros client à 19H que beaucoup d’entre nous aurons loupé : les Skatalites et le dernier survivant rasta Lester Sterling pour conter l’histoire de la musique jamaïcaine. Le soleil se couche sur la 7ème Vague, et nous commençons notre festival avec les parisiens d’Hilight Tribe. Les festivaliers sont maintenant presqu’au complet devant cette petite scène, et les quatre aborigènes au son des didgeridoo nous livrent un set de folie ! Sans transition, c’est au tour de Caravan Palace de faire danser la foule sur de l’électro-swing. Frais succès, malgré qu’en plein milieu du concert, le son les lâche… Les Stuck In The Sound très Rock’n’roll, ont du mal à captiver les festivaliers. Je comprends que ce n’est pas pour moi, et je m’en vais donc m’accouder au comptoir… Place au dancefloor maintenant et c’est le groupe mondialement connu Birdy Nam Nam qui s’y colle en premier ! Pour leur second passage à Brétignolles, les 4 DJ’s reviennent avec leur dernier album : « Defiant Order ». Véritable explosion, la foule s’est totalement amassée devant la grande scène. Ils font un hommage à leur pote Dj Medhi disparu il y a peu de temps, et c’est reparti ! Malgré tout, j’attendais beaucoup de la prestation des Birdy, et je vous confierais que je fus partagée concernant ce premier concert de leur tournée d’été… Enfin, le DJ solo qu’est Sébastien Devaud (mais ce nom ne vous dira sans doute rien) dit Agoria, tend à garder les festivaliers sur le site alors que la fatigue et l’humidité commencent à se faire ressentir par tous en cette fin de soirée. Il nous a proposé un petit live de qualité avec seulement un drap noir en guise de table et des visuels bien accordés. Il faut savoir aussi qu’on doit à ce producteur de techno, la BO du film «Go Fast» avec «Code 1026». Afin de garder de l’énergie pour le lendemain, je tire ma révérence dès la fin de ce dernier concert…
Samedi 19 mai 2012 – Part 2 :
Après une nuit fraîche et pluvieuse sur le site de La 7ème Vague, vient le réveil lui aussi difficile… Et on se pose tous la même question : Va-t’il pleuvoir comme ça encore toute la journée?! Dis nous tout Catherine Laborde! Pourtant, cette météo très capricieuse n’entamera pas le moral des plus motivés d’entre nous. Je remets mes chaussures boueuses, je prends quelques bières en guise de petit déjeuner et en avant ! Aujourd’hui je suis attendue sur le plateau radio de Graffiti Urban-Radio et de Neptune FM pour une émission en direct du festival ! Nous prenons donc l’antenne à 16H30 avec une interview de Frànçois & The Atlas Mountains qui ouvriront tout à l’heure la soirée. Amaury nous présente ce groupe saintais, alors que pendant ce temps François, le leader du groupe, se noie dans une flaque ! Puis arrive le président du Festival de La 7ème Vague pour nous décrire la situation pluvieuse de cette onzième édition, une chanson résonne ici : « Ouh la gadoue, la gadoue, la gadoue ! ». On me dit derrière l’oreille que Stephen Marley arrive après 20H et qu’hélas nous avons l’antenne que jusqu’à 19H, évidemment très déçue moi qui devait faire l’interview… C’est au tour de Blitz The Ambassador, le seul artiste hip-hop programmé sur ces deux jours de festival, de répondre à nos questions. Comme Blitz est d’origine ghanéenne, je lui demande son opinion par rapport à la division actuelle du Mali depuis mars dernier. Il me répond que les frontières africaines ont été découpées à la règle depuis Londres, et que les différences entre les tribus n’ont pas été prises en compte. Ainsi, le problème du Mali ou même du Soudan actuellement en est bien la conséquence. Après cette petite page politique que je tenais à aborder avec Blitz, Nasser pointe le bout de son nez ou plutôt le bout de sa chaussure en toile ! L’accent marseillais de Nico (batteur-chanteur), assis à côté de moi, nous parle de leur lives en France et à l’étranger : ils reviennent tout juste d’une mini-tournée en Chine. Pour finir cette petite émission en beauté, nous recevons la charmante Hollie Cook, fille du batteur du groupe punk les Sex Pistols, qui répondra chaleureusement à nos questions !
Samedi 19 mai 2012 – Part 3 :
Après quelques discussions en compagnie des membres des radios autour de plusieurs verres au bar VIP, je retrouve le champ boueux du concert alors qu’Hollie Cook finit déjà son show, sans rancune, sa « tropical pop » m’avait déjà réchauffé en hiver dernier au Confort Moderne à Poitiers. Il est 21H quand non pas la légende Robert Nesta Marley mais bien le bambin Stephen Marley monte sur scène. La nostalgie vient prendre le dessus alors que le set est une large reprise de chansons du padre, on s’y croirait presque : Bob revient d’entre les morts ?! Certains diront que par manque d’inspiration il reprit ces fameux tubes, mais au final tout le monde aura chantonné sous le drapeau jamaïcain ! Dès la fin du show, je cours au gigantesque bus avec en gros le nom «Stephen Marley» afin de voir l’artiste de plus près. La ravissante Hollie Cook l’attend aussi avec Horseman, bref c’est une affaire de minutes ! Mes fesses rebondissent sur le siège en cuir, il est bel et bien en face de moi mais les yeux pas trop dans les trous… Je continue donc à discuter avec le band mais cette fois-ci dans les loges, et là j’entends au loin FUYA des nantais de C2C. Mince, je suis en train de louper LA tête d’affiche du festival qui apparemment selon quelques personnes, a vraiment tout déchiré. De rencontre en rencontre, je me retrouve dans la loge de Blitz The Ambassador pour une interview. Les heures passent, et quand vient le concert de Nasser, j’attéris à droite de la scène pour du pure électro-rock ! Fantastique ! La foule se remue de part et d’autre devant ces trois mousquetaires déchainés et c’est avec un regard nouveau que j’assiste à ça ! Le festival se clôture avec Etienne De Crécy qui conquiert toute La 7ème Vague avec son cube géant. Je passe devant les barrières pour pouvoir le photographier, mais là, perché à plus de deux mètres, il m’est impossible de le prendre. Néanmoins, les constructions virtuelles donnent vie à ce cube, c’est magnifique ! Je reviens donc à droite de la scène, et là je prend un plaisir monstre à pouvoir danser à côté de lui ! Le concert finit, je rentre dans la boue au camping et je prend la température de la foule venue se masser devant le seul et unique sound system (un arrêté préfectoral a été publié le samedi interdisant tout sound system sur le camping…). Un peu de Stand High par là et de Panda Dub par ici pour nous rappeler la folie des Nuits Du Dub aux Studios de Virecourt ! Le jour se lève et demain retour à la vie réelle (partiels !).
Malgré une énorme fatigue accumulée depuis le vendredi, des pompes boueuses comme pas deux, les oreilles pleines de souvenirs, on peut cependant affirmer qu’un festival pluvieux, est un festival très heureux ! Merci La 7ème Vague, et à l’année prochaine pour de nouvelles aventures !
Margaux Bailly
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